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Assistance aux professions libérales

Que leur activité soit réglementée – profession de santé, du chiffre, du droit, architectes … – ou pas, nous intervenons aux côtés des professionnels libéraux sur l’ensemble de nos domaines d’intervention, aux fins notamment de négociation et rédaction de contrats d’exercice, de choix du statut d’exercice, de création de sociétés d’exercice, de moyens ou de holdings patrimoniales, d’aide à l’association, de cessions de clientèles ou patientèles…

Professionnels libéraux nous-mêmes, nous avons pleine et entière conscience des spécificités liées à un exercice libéral ainsi que du fait que votre formation initiale, très technique, ne vous a pas forcément préparé aux nombreuses responsabilités d’un véritable entrepreneur.

Nous vous assistons donc, dans une optique de long terme, dans toutes les étapes de votre activité, depuis la création jusqu’à votre cessation d’activité et restons à vos côtés lors des phases importantes de votre exercice.

contrats d’exercice

Le contrat d’exercice est, au sens strict, un contrat liant un professionnel de santé – médecin, chirurgien-dentiste ou une sage-femme – avec une structure d’exercice, bien souvent une clinique. Dans un sens plus large, on regroupe sous cette appellation tous les contrats relatifs à l’exercice d’un professionnel libéral, lesquels doivent généralement faire l’objet d’une transmission à leur Ordre. Il est également possible de considérer les contrats d’association de professionnels libéraux comme des contrats d’exercice au sens large.

Ces contrats obéissent à des règles strictes et font l’objet d’un contrôle ordinal de leur conformité à la déontologie applicable au professionnel concerné. Il est donc nécessaire de les rédiger de manière soignée et d’y intégrer – outre les conditions exactes de l’exercice professionnel, les droits et obligations réciproques des parties et les moyens permettant le respect des règles déontologiques – toutes spécificités relatives au professionnel en cause ou à son exercice.

Dans cette optique, nous intervenons aux fins d’analyser précisément votre situation, nous vous assistons en conséquence lors de la négociation de votre contrat d’exercice, nous procédons, le cas échéant en collaboration avec un cabinet spécialisé, à son élaboration et sa rédaction et assurons sa transmission à vos instances ordinales.

conditions générales de vente ou de services

Les CGV ou les CGS – Conditions Générales de Vente ou de Services – désignent un contrat d’adhésion (contrat comportant un ensemble de clauses non négociables, déterminées à l’avance par l’une des parties) destiné à encadrer juridiquement les relations contractuelles entre professionnels ou entre professionnels et particuliers. Elles servent ainsi à déterminer par défaut les droits et obligations des parties à une opération contractuelle en tenant compte des spécificités de l’entreprise venderesse ou prestataire sans passer par une négociation systématique de chaque relation contractuelle.

Entre professionnels, les CG sont régies par le Code de commerce, qui précise à leur sujet qu’elles « constituent le socle de la négociation commerciale » et doivent être communiquées aux clients sur simple demande de leur part…et ce alors même qu’aucun texte ne vous oblige formellement à les rédiger.

Les CGV sont obligatoires lorsqu’un professionnel contracte avec un consommateur, même si ce dernier ne les sollicite pas. Il s’agit d’une règle protectrice des Consommateurs, édictée par le Code de la consommation.
Il est également possible d’affiner la notion de CGS pour l’adapter à des usages spécifiques, comme l’utilisation de services informatiques de type SaaS… en procédant à la rédaction de CGU, Conditions Générales d’Utilisation, ou encore de rédiger des CGA, Conditions Générale d’Achat.

Nous nous tenons à votre disposition pour procéder avec vous à l’analyse de vos besoins aux fins de rédiger les Conditions Générales les plus adaptées à votre activité et les faire évoluer en fonction de vos besoins.

contrats commerciaux

La catégorie des contrats commerciaux désigne l’ensemble des actes établis aux fins de régir un acte de commerce et/ou accomplis par un commerçant pour les besoins de son activité.

Nous intervenons, directement ou en collaboration, pour analyser vos besoins exacts, puis pour rédiger, sécuriser ou adapter tous contrats commerciaux utiles à votre activité.

Il s’agit donc, sans exclusivité :

  • des contrats de distribution, qui sont conclus aux fins de vendre ou promouvoir les produits ou services d’un fournisseur, et désignent donc notamment la franchise, la concession, le commissionnement…
    des contrats d’apport d’affaire, par lesquels un intermédiaire est chargé de mettre en relation un donneur d’ordre avec un client potentiel en échange d’une rémunération ;
  • des contrats d’agence commerciale, contrats spécifiques de distribution par lesquels un mandataire indépendant est chargé, sur une zone donnée et de manière pérenne, de négocier voire de conclure des contrats au nom et pour le compte de son ou ses donneurs d’ordre moyennant une commission sur les opérations réalisées ;
  • des contrats de sous-traitance, par lesquels un prestataire principal confie à un tiers (sous-traitant) la tâche de réaliser pour lui tout ou partie des prestations (de production et/ou de services) qu’il s’est engagé à délivrer à son propre cocontractant (le maître de l’ouvrage) ;
  • des LOILetters Of Intention, ou lettres d’intention, par lesquelles les parties s’entendent pour structurer un cadre de négociation ;
  • des NDANon Disclosure Agreement, ou accords de confidentialité – protégeant les parties lors de négociations et lorsque des informations confidentielles sont transmises entre elles…

audit contractuel

L’audit contractuel est une démarche visant à analyser l’environnement contractuel d’une entreprise, cartographier les zones de risques, déterminer les améliorations à apporter ou démarches à mettre en œuvre.

La finalité de ce type de démarche est multiple : optimisation de la performance d’une entreprise, sécurisation de sa croissance, due diligence en vue d’une cession d’entreprise ou de fonds de commerce, élaboration d’un plan stratégique ou audit post acquisition…

Les modalités exactes de ce type d’intervention sont définies librement et formalisées au sein d’une lettre de mission reprenant généralement les besoins exprimés, l’objectif poursuivi, les préconisations formulées, les moyens déployés, le planning d’intervention, la nature et les échéances des délivrables ainsi que les coûts et modes de facturation.

Nous intervenons au soutien de vos intérêts dans le cadre de tous audits contractuels que vous souhaiteriez mettre en œuvre.

pactes d’associés

Un pacte d’associés complète les statuts d’une société en engageant tout ou partie de ses associés ou actionnaires de manière à accroître la sécurité de tous. Destiné à rester confidentiel là où les statuts sont déposés au registre du commerce et des sociétés et consultables par chacun, le pacte s’avère essentiel pour gérer les évolutions d’une société, solutionner les éventuels désaccords entre associés et, dans la mesure du possible, anticiper les difficultés.

Au sein d’un pacte peuvent ainsi notamment être insérées des règles :

  • régissant le rôle des différents associés au sein de la société, formalisant leurs engagements extra-statutaires (apports et blocages en compte courants par exemple, ou engagement de formaliser toutes garanties…) ;
  • précisant les éventuelles limitations de pouvoirs des représentants légaux en formalisant par exemple une procédure de validation préalable ;
  • attribuant des pouvoirs consultatifs ou de véto à des organes informels ;
  • régissant les conventions de vote, les sous-ensembles d’associés ou d’actionnaires et les règles applicables à chaque sous ensemble (priorités de rachat par exemple) ;
  • complétant les dispositions statutaires applicables en cas de cession de titres, amiable ou forcée ;
  • anticipant toutes difficultés entre associés ou actionnaires et intégrant des modes de résolution des conflits, voire des clauses de rachat forcé ;
  • régissant les conséquences du départ ou d’une absence d’implication effective d’un associé, d’une démission ou d’une révocation d’un représentant légal…

Son élaboration nécessite une réflexion poussée sur la nature des relations entre les associés ou actionnaires, les limites et souhaits de chacun ainsi que l’équilibre entre les parties prenantes. Sa rédaction et son suivi nécessitent une bonne connaissance du droit des sociétés.

Nous sommes à votre disposition pour vous assister dans ces réflexions et bâtir le pacte adapté à votre société et votre actionnariat, que ce soit lors de la création de votre société ou lors de toute opération structurante (levée de fonds, apports en société, discussions avec un fonds d’investissement…).

Baux commerciaux

Le bail commercial est un contrat par lequel un bailleur – généralement propriétaire du bien immobilier – loue un local à un commerçant, un industriel ou un artisan (le preneur), afin que ce dernier puisse y exercer son activité. Le bail commercial permet au preneur d’exploiter son fonds de commerce ou artisanal, tout en bénéficiant du statut protecteur défini par le Code de commerce, lui permettant de faire valoir un droit au renouvellement de ce bail à son expiration sauf pour le Bailleur qui refuserait ledit renouvellement à lui verser un dédommagement appelé « indemnité d’éviction ».

Le Code de commerce impose que le bail commercial dure au minimum 9 années. Ce délai est impératif et le Bailleur ne peut demander la résiliation du bail durant ce délai, sauf cas exceptionnels et strictement encadrés par la jurisprudence (faute grave du locataire ou volonté d’exécuter certains types de travaux sur l’immeuble).

Le Preneur a quant à lui en principe le droit de résilier le bail commercial à la fin de chaque période triennale, ce qui explique que le bail commercial soit généralement désigné comme un bail 3-6-9).

Le bail commercial est l’une des composantes du fonds de commerce, car il est considéré comme l’un des moyens d’attraction et d’exploitation de la clientèle. Il peut être cédé avec le fonds de commerce ou indépendamment (cession du « droit au bail »). De par sa durée, l’existence du droit au renouvellement, la complexité du statut des baux commerciaux et l’importance qu’il revêt dans l’exploitation du fonds de commerce ou comme outil patrimonial, il convient de le rédiger très soigneusement.

Nous sommes à votre disposition pour vous assister dans cette démarche, en rédigeant le bail commercial le plus adapté à votre situation et au local considéré, et ce que vous soyez Bailleur ou Preneur. Nous vous accompagnons également dans la négociation et le suivi de ce contrat.

Prendre RDV

fusions, scission, apports partiels d’actifs

Les fusions, scissions et apports partiels d’actif désignent des opérations de restructuration ayant pour effet de regrouper ou de séparer des sociétés ou des activités économiques.

  • La scission conduit à la division d’une ou plusieurs sociétés, dont le patrimoine est séparé en plusieurs blocs transmis à autant de sociétés, celles-ci pouvant préexister ou être créées pour l’occasion .
  • La fusion conduit au contraire à regrouper plusieurs sociétés en une seule, qui peut être l’une des sociétés fusionnées ou une société nouvelle, en procédant à la transmission universelle du patrimoine de la ou des sociétés fusionnées au bénéfice de l’absorbante.

Ces deux opérations conduisent à la disparition de la ou des sociétés scindées ou fusionnées, seule subsistant dans chaque hypothèse la ou les sociétés bénéficiaires, qui se trouvent donc substituées aux sociétés scindées ou fusionnées dans tous leurs biens, droits ou obligations. Ainsi, le passif de la ou des sociétés scindées ou fusionnées est pris en charge par la ou les sociétés bénéficiaires selon les modalités définies au contrat de scission ou de fusion.

Ce qui caractérise ces opérations est que les associés de la ou des sociétés scindées ou fusionnées deviennent associés de la ou les sociétés bénéficiaires par voie d’attribution de droits sociaux : ces opérations sont dites « sans cash » car la rémunération des participants se fait par principe en titres et non en sommes d’argent (avec éventuellement une soulte payable en complément à condition qu’elle ne dépasse pas 10% de la valeur des droits sociaux attribués).

  • L’apport partiel d’actif désigne enfin l’opération par laquelle une société fait apport d’une branche autonome d’activité ou d’éléments d’actifs isolés comme des titres de participation à une autre société, préexistante ou créée pour l’occasion, moyennant la remise de titres de la société bénéficiaire de cet apport. Cette opération se distingue des précédentes par le fait qu’elle n’entraîne pas disparition de la société apporteuse.

Ces opérations sont de puissants outils de restructuration et d’ingénierie juridique. Leur complexité et leurs potentielles conséquences, notamment fiscales, imposent d’en arrêter soigneusement les modalités et d’en étudier les conséquences tant économiques que juridiques.

Nous intervenons au soutien de vos intérêts pour préconiser et mettre en place ce type d’opération dans les domaines du corporate (droit des sociétés) et du droit fiscal, souvent en collaboration avec les services ou intervenants extérieurs en charge du droit social, des RH et de la comptabilité, voire de votre notaire lorsqu’un bien immobilier est concerné.

garanties d’actif et de passif

La garantie d’actif et de passif est un contrat qui a pour objet de sécuriser la transmission d’une société. Cette garantie oblige ainsi le cédant à indemniser l’acquéreur d’une société si, à raison d’actes antérieurs à la date d’acquisition, l’actif net de la société cédée diminue, que ce soit par augmentation du passif ou diminution de l’actif.

Cela peut par exemple résulter d’un redressement fiscal qui interviendrait postérieurement à une cession mais concernerait les exercices antérieurs à cette dernière. Dans cette hypothèse, le cédant devrait une indemnité à l’acquéreur à raison de ce redressement.

Le contrat de garantie d’actif et de passif est rédigé de manière restrictive et contient donc – outre l’identité des parties au contrat – nombre de déclarations sur l’état de la société dont les titres sont cédés de manière à permettre d’en déterminer l’état précis et tous événements susceptibles d’en affecter la valorisation : passifs latents, litiges, risques identifiés…

Le contrat définit par ailleurs la durée de la garantie offerte, les modalités de calcul de l’indemnisation, le champ exact d’application de cette garantie, son montant total et les éventuelles limitations à ce montant : seuil de déclenchement, franchise, plafond…, les modalités de sa mise en œuvre et les éventuelles contre-garanties qui y sont adossées, comme une caution, une garantie à première demande ou un séquestre…

Le contenu de ce type de contrat étant librement fixé par les parties, il est essentiel, compte-tenu de sa technicité et de son importance tant pour le repreneur que pour le cédant, que chaque partie se fasse accompagner par un professionnel tant pour sa négociation que pour sa rédaction.

Nous sommes à votre écoute pour vous assister dans ce cadre.